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IKAR in Mass MediaAuront-elles cette fois-ci un effet sur les cultures françaises et les cours ?13 мая 2021 года Les précipitations tant espérées de la semaine dernière en France n'ont été ni assez importantes, ni suffisamment homogènes, pour lever tout risque de déficit hydrique dans les champs. Espérons que celles prévues ces jours-ci soient plus impactantes pour les cultures, sans nuire à la tendance haussière des cours. ![]() Les précipitations attendues cette semaine seront-elles plus abondantes et moins hétérogènes que la semaine dernière ? (©Pixabay) Les pluies enfin tombées ces derniers jours sur les plaines françaises n'ont pas soulagé autant que ça les cultures. FranceAgriMer a même baissé de deux points son pourcentage de blé "bon à très bon", à 79 %. Ce qui reste malgré tout nettement supérieur à l'année passée à la même période (57 %) et 5 % au-dessus de la moyenne quinquennale. Ce chiffre a encore « soutenu la tendance haussière des cours du blé, qui ont enchaîné une quatrième séance de hausse vendredi soir pour se hisser, à nouveau, sur le plus haut niveau d’échéance du contrat septembre 2021, à 230 €/t ! », analyse Marius Garrigue sur Terre-net.fr. 4e hausse pour le blé vendredi, à 230 €/t sur septembre 2021 ! « Les opérateurs seront bien évidemment très attentifs aux précipitations annoncées cette semaine après un week-end marqué par une situation très hétérogène à l’échelle de la France », insiste Agritel qui estime malgré tout que ces prévisions météo sont « rassurantes ». Mais même si les notations de culture sont bien meilleures que l’année dernière à la même période, « les tensions actuelles sur les marchés internationaux ne laissent guère de place à un incident climatique ». Notons qu'aux USA, 49 % des blés d’hiver sont dans un état "bon à excellent", en une légère amélioration par rapport à la semaine passée. « La situation demeure toutefois moins bonne que l’an dernier. » Autres facteurs de tension pour le blé que les précipitations annoncées en France, dans l'ensemble de l'Europe et aux États-Unis : Ikar a réduit de 500 kt ses perspectives de récolte russe de la céréale pour 2021, à 79 Mt, et StatCan a diminué de 2 Mt ses stocks canadiens au 31 mars comparé à la même date en N-1, lesquels se situent sous les attentes du marché. 3 fauteurs haussiers en blé : Sécheresse dans l'hémisphère nord Colza > 540 €/t sur août 2021, 10e séance de hausse en maïs À noter : les réserves canadiennes de canola, aussi tronquées de 4 Mt sur un an à 6,6 Mt, sont « au plus bas depuis 2013 » au 8e mois de la campagne ! Depuis le 1er juillet 2020, les Canadiens ont en effet exporté 8,9 Mt de graines, « un bond de 1,4 Mt en un an » ! « Le canola en ancienne récolte s'est ainsi établi vendredi sur de nouveaux plus hauts niveaux, tirant dans son sillage la prochaine récolte », poursuit Agritel. Et les prix du colza : l’échéance d'août 2021, la première de la récolte 2021, a dépassé les 540 €/t ! Le cours du maïs, lui, a enchaîné sa 10e séance de hausse, pour atteindre encore des records : « à Chicago, avec 7,70 $/b pour l’échéance mai 2021 et 7,30 $/b sur l’échéance juillet 2021, et sur Euronext pour l’échéance juin 2021 ». Ceci toujours en raison des conditions sèches et chaudes qui persistent au Brésil, dont l'impact sur le potentiel de production du pays est désormais certain et irréversible. Parmi les éléments porteurs : la vente de 1,36 Mt US en nouvelle récolte à la Chine et le manque de disponibilités en Ukraine, dont les exportations accusent un retard de 28 % par rapport à il y a un an. Signalons toutefois que les récoltes de la céréale progressent en Argentine, tout comme les rendements obtenus (+ 8 % de maïs dans un état "bon à excellent" que début mai 2020). En France, les semis sont effectués à 89 %. Source: Terre-net.fr | #grain | Comments: 0 Views: 8
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